Accueil > Les cancers du sang > Le myélome multiple
Le myélome multiple est une hémopathie maligne, caractérisée par la prolifération excessive dans la moelle osseuse d’un type de globule blanc nommé plasmocyte, devenu anormal.
Le plasmocyte dérive d’une autre cellule sanguine appelée lymphocyte B, un sous-type de globules blancs produit dans la moelle osseuse.
Les plasmocytes sont des cellules du système immunitaire qui sécrètent les immunoglobulines ou anticorps.
Les plasmocytes qui prolifèrent dans les myélomes multiples sont issus d’une même cellule et constituent un clone cellulaire. Ils sécrètent un seul type d’anticorps : production d’immunoglobuline monoclonale.
L’organisme se défend en produisant des anticorps multiples et différents entre eux. Lors d’un myélome, il y a production d’un clone de plasmocytes, c’est-à-dire que tous les plasmocytes se ressemblent et tous produisent le même anticorps appelé immunoglobuline monoclonale. Cette production exagérée de ce même anticorps provoque la diminution des autres anticorps.
C’est comme si on avait une équipe de football qui ne serait constituée que de défenseurs par exemple : dans ce cas, impossible de gagner le match.
Les principaux symptômes décrits chez les patients sont des douleurs osseuses. En effet, les plasmocytes qui prolifèrent dans la moelle osseuse activent les cellules destructrice de l’os (appelées osteoclastes) et sont responsables d’une partie des symptômes du myélome (douleurs osseuses, fractures, tassement vertébral…).
On observe également une augmentation de la viscosité du sang due à la présence des anticorps en grande quantité, une anémie, une diminution du nombre de plaquettes et parfois des globules blancs, des complications rénales, des complications infectieuses.
Le myélogramme est nécessaire pour détecter la présence des plasmocytes anormaux et en plus grand nombre dans la moelle osseuse. Des radios des os montrent des lacunes dans la charpente osseuse. Une électrophorèse des protéines du sang et des urines aide à quantifier les anticorps et à déterminer leur nature.
Les facteurs pronostiques sont l’âge, l’ampleur du pic monoclonal lorsqu’on fait l’électrophorèse, le taux de calcium, la gravité de l’anémie (taux d’hémoglobine), l’atteinte osseuse, certains marqueurs tumoraux comme la B2microglobuline.
La maladie est classée en 3 stades de I à III qui aident les médecins à déterminer le traitement :
Crédits : Anthony Shkraba / Pexels
Le myélome ne bénéficie pas de traitements permettant une guérison complète. La stratégie thérapeutique alterne différentes thérapies pour repousser la rechute, sans qu’il existe de traitement standard.
Les traitements reposent sur des associations entre les différents médicaments disponibles : une corticothérapie, voire chimiothérapie. Ces traitements sont généralement poursuivis jusqu’à progression de la maladie ou toxicité. La possibilité de traiter le patient par une nouvelle alternative thérapeutique est alors évaluée.
Le choix du traitement dépend de l’âge du malade et du stade de la maladie.
Les patients qui sont à un stade I ne sont pas traités. Il a été démontré qu’il n’y avait aucun bénéfice à recevoir de la chimiothérapie à un stade précoce de la maladie. Ceci pourrait sembler paradoxal comparé aux autres cancers qu’il faut traiter le plus tôt possible dès le que diagnostic est établi.
Comme il n’existe pour l’instant aucun traitement définitif à cette maladie, il est conseillé de réserver les perfusions de chimiothérapie aux stades avancés. Cela permet de diminuer la toxicité du traitement.
Chez les sujets les plus âgés, aux stades I, le traitement n’apporte aucun bénéfice. Aux stades avancés, il est impossible de faire des chimiothérapies très lourdes ni des greffes. Mais il existe un grand nombre de molécules nouvellement développées qui permettent assez souvent de mettre la maladie en veille.
Après une chimiothérapie d’induction et de consolidation, une surveillance rapprochée est mise en place et la vie reprend son cours.
Certaines personnes sont en rémission totale et n’ont plus de signe biologique de la maladie. D’autres devront avoir recours à d’autres thérapies. Depuis 2015, on a vu apparaître en clinique de nouvelles molécules efficaces à ce stade de la maladie.
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