Accueil > Les cancers du sang > Traitements > La greffe de moelle osseuse
Thérapie cellulaire particulière, la greffe de moelle osseuse fait partie du parcours de soin des hémopathies. Elle est parfois nécessaire pour consolider le traitement par chimiothérapie et pour assurer, notamment, le contrôle de la maladie par un système immunitaire qui n’a jamais été en contact avec la maladie (donc pas de « tolérance ») et qui n’a pas été affaibli par la chimiothérapie. Elle exploite la capacité d’auto-renouvellement des cellules souches.
Comprendre la maladie du greffon contre hôte, GVH, suite à une greffe de moelle osseuse
Greffe, GVH, immunothérapies – Rendez-vous Laurette Fugain 2019
Dans le cas de la greffe autologue (autogreffe), les cellules utilisées proviennent du patient lui-même. Une fois prélevées, les cellules hématopoïétiques du patient, en rémission, sont congelées et réinjectées après administration d’une forte dose de chimiothérapie.
Dans ce cas, la chimiothérapie soigne la leucémie, et l’autogreffe permet de reconstituer ensuite la moelle osseuse.
Le donneur et le receveur étant alors une même et unique personne, il n’existe pas de conflit immunologique et donc pas de risque de rejet, ni de réaction du greffon contre l’hôte.
La plupart du temps, il s’agit d’allogreffe ou de greffe allogénique. Le patient (appelé « receveur ») est greffé avec les cellules provenant d’un sujet sain (appelé « donneur ») présentant des cellules compatibles avec le malade.
Elle permet :
Les cellules hématopoïétiques sont prélevées chez un donneur pour être réinjectées à un receveur. Le donneur et le receveur doivent être HLA compatibles pour la transplantation. Une simple prise de sang permet de déterminer le groupage HLA dont dépend le succès de la greffe.
Thérapie en plein essor, elle constitue une alternative salutaire aux patients en mal de donneur extra-familial compatible et une approche peut-être moins toxique dans certains parcours de soins.
Cette technique permet de faire une greffe de moelle osseuse à partir des cellules hématopoïétiques d’un frère, d’une sœur, d’un parent compatible à 50 % seulement, voire d’un.e cousin/cousine.
On greffe le patient, puis quelques jours après, il reçoit une forte dose d’Endoxan qui détruit les cellules excitées par la réaction immunitaire provoquée par le greffon insuffisamment compatible. Les cellules greffées vont pouvoir reconstituer toutes les cellules du sang et un système immunitaire chez les malades.
Des études sont en cours afin de comparer ces greffes avec les greffes compatibles à 100%, car la GvH semble nettement diminuée avec cette technique.
Initié en 2010, CRYOSTEM est un projet national, construit dans le but de mieux comprendre une complication majeure de l’allogreffe de cellules souches hématopoïétiques (CSH) : la maladie du greffon contre l’hôte (GvHD).
L’association Laurette Fugain a apporté son soutien, dès 2010, pour la constitution de la collection d’échantillons, couple moelle donneur/moelle receveur. CRYOSTEM est actuellement la seule collection d’échantillons biologiques et de données cliniques associées en Europe, ciblant les complications de l’allogreffe de CSH, dont la GvHD.
Emanation de Cryostem, le HTC Project fonds de dotation a été lancé en 2017 pour donner aux chercheurs et médecins les moyens de concrétiser de nombreux programmes ambitieux pour comprendre, prédire et traiter.
Pour en savoir plus : L’innovation digitale au service des patients greffés
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